« Fin 2017, notre zone a décidé d’élargir et d’améliorer ses services de premiers secours pour garantir des interventions professionnelles et adaptées aux citoyens », déclare Phil Cardinael, conseiller en prévention interne au sein de la police. « Les DEA sont incontournables dans ce cas puisqu’ils apportent une aide vitale en cas d’urgence, d’où notre décision à l’époque d’acheter deux appareils fixes : un pour l’espace d’accueil public et un pour les cellules. »
Les DEA ont été fournis par CardioService, le plus grand spécialiste belge des défibrillateurs et partenaire du fabricant Philips. CardioService a conseillé la zone de police dans le choix du bon appareil. L’entreprise propose également des services supplémentaires comme l’entretien. M. Cardinael : « Le rapport qualité-prix était évidemment important, mais c’est surtout la fiabilité des appareils et l’assistance du fournisseur qui nous intéressaient. Les équipes de CardioService sont très accessibles et disponibles, par exemple si nous avons une question sur le fonctionnement des électrodes. C’est ce qui a dicté notre choix final. »
Utiliser un DEA est très facile, mais il est toujours recommandé de suivre une formation de base en premiers secours et réanimation pour que le secouriste ou la personne présente sur les lieux puisse effectuer tranquillement les bons gestes. M. Cardinael : « Nos collaborateurs ont suivi une formation par le biais du centre de formation provincial pour les services de sécurité (POV). Les pompiers et le personnel ambulancier ont enseigné les premiers secours et la réanimation de base, avec et sans DEA. Cela nous a été très utile pour adopter les bons gestes en attendant l’arrivée des secours. Cette formation nous permettra ainsi d’améliorer la collaboration entre la police et les ambulanciers. Nous organisons chaque année un cours de rappel pour mettre les connaissances à jour. »
Environ 70 % des collaborateurs de la zone de police de Damme/Knokke-Heist ont suivi la formation. « Il y avait bien sûr les équipes d’intervention, les policiers de première ligne et de la police judiciaire, mais aussi des fonctionnaires du service interne. Je pense que le taux de participation élevé s’explique en partie par l’atmosphère conviviale de la formation qui incite plus facilement les participants à partager leurs expériences. »
Je pense que le taux de participation élevé s’explique en partie par l’atmosphère conviviale de la formation qui incite plus facilement les participants à partager leurs expériences.
Phil Cardinael, conseiller en prévention interne
Heureusement, la zone de police n’a dû utiliser qu’une seule fois son DEA fixe. Mais comme la sécurité cardiaque est une de ses priorités, elle a décidé d’investir aussi dans une solution mobile, à utiliser sur les lieux d’intervention. Étant donné les conditions exigeantes dans lesquelles ces appareils seront utilisés, les DEA devaient être très robustes et le choix s’est donc porté sur le modèle Philips HeartStart FRx. « Nous allons installer ces DEA mobiles dans deux véhicules d’intervention rapide et dans le véhicule de l’officier de garde », précise M. Cardinael. « Ces défibrillateurs seront disponibles à partir de 2022. Le POV organisera encore une formation complémentaire sur ces appareils, même si l’utilisation du DEA de Philips est déjà bien automatisée. Ce défibrillateur dispose par exemple déjà d’électrodes spéciales pour la réanimation de bébés et d’enfants. CardioService peut désormais aussi vérifier à distance et en temps réel si les DEA sont fonctionnels ou s’ils ont besoin d’un entretien. C’est une sécurité en plus. Si cela fonctionne bien, nous envisagerons une mise à niveau de nos appareils fixes. Garantir la sécurité cardiaque des collaborateurs et des citoyens est en effet notre priorité absolue. »